L’impact de la consommation de viande sur l’environnement
L’élevage industriel et les gaz à effet de serre
On le sait, nous faisons face à des défis importants en raison du réchauffement climatique qui est attribuable à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines. Les principales causes de la génération des gaz à effet de serre par l’humain sont les secteurs de l’énergie (35%), de l’agriculture (24%), de l’industrie (21%), des transports (14%) et du bâtiment (6%)1. Du 24% généré par le seul secteur de l’agriculture, l’essentiel provient de l’élevage industriel. En effet, selon le rapport « Tackling Climate Change Through Livestock » de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) rendu public en 2013, l’élevage industriel est responsable de pas moins de 14,5% de tous les gaz à effet de serre émis par les activités humaines, soit plus que tous les modes de transport réunis (automobiles, camions, etc.), ces derniers étant responsables de 14% du total. Sur une base annuelle, la production de viande génère environ 7 milliards de tonnes de CO2. C’est donc dire que tous les individus qui affirment faire leur part pour l’environnement en prenant le transport en commun ou en se déplaçant en véhicule électrique auraient en fait un plus grand impact environnemental s’ils devenaient végétaliens (c’est-à-dire s’ils cessaient de manger de la viande et de consommer des produits laitiers et des œufs). Reste que sous ces aspects, le mieux n’est pas de choisir l’un ou l’autre mais bien de réduire son empreinte carbone en devenant à la fois végétarien ou végétalien et en n’utilisant pas de véhicule à essence sur une base individuelle.
La production de certaines viandes émet un plus grand nombre de gaz à effet de serre que d’autres. Ainsi, pour une quantité de viande équivalente, l’agneau et le bœuf émettent des niveaux de gaz à effet de serre très élevés, alors que le poulet, significativement moins. Voici un comparatif par type de viande, avec les données équivalentes pour les fruits et les légumes2 :
- Agneau: 39 kg de CO2 par kg de viande produite ;
- Bœuf: 27 kg de CO2 par kg de viande produite ;
- Porc: 12,1 kg de CO2 par kg de viande produite ;
- Dinde: 10,9 kg de CO2 par kg de viande produite ;
- Poulet: 6,9 kg de CO2 par kg de viande produite ;
- Fruit: 4,6 kg de CO2 par kg produit ;
- Légume: 4,2 kg de CO2 par kg produit ;
- Pomme de terre: 2 kg de CO2 par kg produit ;
« Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne » – Albert Einstein
La pollution des cours d’eau et de la nappe phréatique
L’élevage, y compris la pisciculture, est la plus grande source de polluants de l’eau3. Géographiquement, la plupart des lieux où se fait l’élevage industriel sont localisés autour des grandes villes en raison de la proximité du marché de consommation, ce qui amène une pollution massive de ces zones et en particulier de leurs eaux de surface et souterraines. Bref, l’élevage industriel contribue grandement à la pollution des cours d’eau (ruisseaux, rivières, lacs, fleuve, eaux souterraines) en raison notamment des déjections animales, des antibiotiques et des hormones utilisés. La législation relative à la production animale et à la gestion des déchets qui en découlent n’est souvent pas suffisamment développée ou ne peut pas être appliquée convenablement. De plus, l’élevage contribue grandement aux pluies acides, les émissions d’ammoniac (NH3) sont à 95 % d’origine agricole, dont 80 % proviennent de l’élevage4. Ainsi, la production industrielle à grande échelle engendre d’importants dégâts environnementaux avec des conséquences locales et mondiales5.
Le gaspillage d’eau
La quantité d’eau nécessaire à l’élevage pour produire de la viande est très élevée. Voici ci-dessous la quantité d’eau estimée nécessaire par type de viande selon les calculs du Water Footprint Network6 en utilisant notamment des données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)7 :
- Bœuf: 15 000 litres par kilo de viande produit ;
- Porc: 6 000 litres par kilo de viande produit ;
- Poulet: 4 000 litres par kilo de viande produit ;
- Blé: 1 000 litres par kilo de blé produit.
La déforestation
À l’heure actuelle, 70% des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l’élevage ou à la production d’aliments pour le bétail. À elles seules, 33% des terres cultivables de la planète sont utilisées à produire l’alimentation des animaux d’élevage. Environ 80% de la production mondiale de soja est destinée à l’alimentation animale8. Tant les céréales que le soja sont des denrées hautement nutritives, directement consommables par les humains. Les affecter à l’alimentation animale constitue un détour de production particulièrement inefficace9.
Depuis 2019, on entend beaucoup parler de l’augmentation des feux de forêt et de la déforestation en Amazonie en Amérique du Sud, notamment dans les pays du Brésil, du Venezuela et de la Bolivie. Ce dont on entend généralement moins parler, c’est ce qui cause autant de dévastation dans ce qu’on désigne comme étant le poumon de la planète, la forêt amazonienne. La principale cause des feux en Amazonie est le défrichement par brûlis pour transformer des aires forestières en zones de culture et d’élevage10. En effet, des pans entiers de forêt sont rasés pour installer des élevages bovins ou encore pour cultiver le soya qui est destiné à l’alimentation animale (OGM)11.
Prochaines lectures proposées :
– Pour EUX (éthique animale)
– Pour MOI (santé)
Sources:
1: Wikipedia, Gaz à effet de serre (GES).
2: Wikipedia, Impact environnemental de l’élevage.
3: Viande.info.
4: Portejoie et al.
5: FAO, Le rôle de l’élevage dans la pollution des terres, de l’eau et de l’atmosphère.
6: Water Footprint Network.
7: Ici Radio-Canada.
8: WWF – World Wide Fund For Nature
9: Viande.info.
10: Journal de Montréal.
11: Greenpeace.
Claudia
11/09/2015There may be others champing at the bit, but Ralph Lauren’s spring collection proves that he remains the master of all-American fashion. From the blue-and-white striped top paired with a navy floral skirt and accented with a neck scarf, to the matching twinset—its cardigan tied at the waist of a pair of periwinkle pants—the effort was a welcome departure from the decadence we so often expect from a fashion show. (Well, at least most fashion shows.) Lauren also made a great case for the brown leather belt. It will certainly be at the top of many spring shopping lists
Claudia
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Cindy
11/09/2015NICE:**************************
Amanda
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